La souveraineté numérique : condition préalable indispensable pour un réel gouvernement ouvert français
Résumé
[extract] Si s’engager dans les démarches de « gouvernements ouverts » relève d’une demande grandissante des citoyens, entraînant une nécessité de fait pour les États, encore faut-il en amont garantir deux choses.
D’une part, discuter de « gouvernement ouvert » suppose qu’il faut avoir les moyens de ses fins, la maîtrise de son destin et de sa souveraineté numérique. Sans ces éléments essentiels de la souveraineté, les principes des gouvernements ouverts risquent d’être mal appliquées, voire dangereux vis-à-vis de la souveraineté numérique des États.
D’autre part, il peut et doit exister plusieurs visions des gouvernements ouverts, et un État souverain pourra ainsi répondre de manière maîtrisée et adaptée à ces questions : qu’est-ce qu’on ouvre ? Comment l’ouvre-t-on ? Quand l’ouvre-t-on ? À quel prix l’ouvre-t-on ? À qui l’ouvre-t-on ? Etc.
La question des gouvernements ouverts pose donc inévitablement, en amont, celle de la souveraineté. Ne pas y répondre au préalable ne pourra apporter que quelques coups d’épée dans l’eau supplémentaires.