La modélisation algorithmique du paradigme des criminels : un outil d’evolution du droit pénal
Résumé
Aujourd’hui, dans le monde entier, les technologies de l’intelligence artificielle présentent des utilités très variées facilitant « l’application » et garantissant « le respect » du droit pénal. Par exemple, en France, les techniques du datamining sont utilisées par la direction générale des finances publiques pour détecter et prévenir « des cas de fraudes plus complexe[s] et [de plus en] plus sophistiquée[s] », notamment par le biais de surveillances et d’analyse algorithmique des données et des informations publiées sur les réseaux sociaux et aussi d’autres plateformes en ligne comme google map. Aux États-Unis et au Royaume-Uni, elle est employée par les départements de justice et de police pour prévenir la récidive des infractions pénales et la préservation de la sécurité des villes]. En outre, certains groupes bancaires comme HSBC et Standard Chartered l’utilisent pour détecter des criminalités financières. Dans les environnements judiciaires, cette technologie peut servir non seulement à des fins prédictives telles que la prédiction de la chance de réussite dans une affaire ou la détermination automatisée d’une peine mais aussi pour modéliser « le paradigme des magistrats » d’une juridiction ou d’un système judiciaire. Cela nous amène à nous interroger sur les autres intérêts qu’un tel système peut présenter dans le monde du droit, et plus spécifiquement en matière criminelle et correctionnelle. Cet article propose une nouvelle réflexion sur les particularités des techniques de la modélisation algorithmique du paradigme des criminels.
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